Prix du fioul domestique : semaine du 19 au 23 mai 2014

Évolutions et tendances des prix moyens du fioul

Publié le 02/06/2014 à 00h00

Prix du fioul

L’augmentation des prix du fioul domestique, contastée la semaine passée, est confirmée cette semaine. En effet, selon les indicateurs DIREM, le prix du fioul ordinaire est passé de 878,94€ au 16 mai à 880,1€ le 23 mai, soit une légère hausse de 1,16€. fioulmarket.fr répercute la hausse nationale, et affiche les 1000L de fioul ordinaire à 864€, contre 858€ la semaine passée. Comme toutes les semaines, fioulmarket.fr reste bien en deçà de la référence nationale. 

À New-York, pour la deuxième semaine consécutive, les cours du brut ont terminé en hausse le 23 mai. Le baril de « light sweet crude » (WTI), pour livraison en juillet, s’est établi à 104,35 dollars sur le Nymex, contre 102,2 dollars la semaine passée, soit une hausse de 2,15 dollars.  Toutefois, notez que les échanges sont restés limités à l’approche d’un long week-end (lundi 26 mai étant férié aux États-Unis ainsi qu’en Angleterre). Le cours du pétrole a été soutenu à la fois par la perspective d’une hausse de la demande aux États-Unis, ainsi que par la recrudescence des risques géopolitiques. Dans les deux prochaines semaines à venir, les raffineries passeront en saison de maintenance à l’approche des grands déplacements sur le territoire national, renforçant ainsi la demande en brut. Enfin, le marché reste influencé par la parution du rapport des autorités américaines, mercredi dernier, mentionnant une chute importante des réserves de brut aux États-Unis.
Au plan géopolitique, la prime de risque accordée aux principaux événements impactant le marché du pétrole continue d’être surveillée de près par les courtiers :

  • En Ukraine, après six mois de crise politique interne, et d’affrontements avec la Russie, les citoyens sont appelés aux urnes dimanche pour l’élection présidentielle. Un scrutin décisif pour la suite du conflit, et donc fortement redouté par les investisseurs. L’impact de la crise ukrainienne sur le marché énergétique européen pourrait être très important si Moscou mettait à exécution ses menaces de couper l’approvisionnement en gaz vers l’Ukraine, et ce dès le 3 juin. La première conséquence serait une rupture dans la livraison des achats européens en transit par l’Ukraine, favorisant ainsi une recrudescence de la demande de brut.
  • En Libye, la confusion politique continue de régner et de menacer la production pétrolière. Alors que le gouvernement et le Parlement entretiennent des relations extrêmement tendues, les élections législatives ont été fixées au 25 juin. Par ailleurs, le général dissident Khalifa Haftar rallie de plus en plus de soutiens autour de son offensive visant à rétablir l’ordre dans le pays. Il affirme détenir un mandat du peuple libyen pour combattre le terrorisme. Une escalade dans les tensions qui ne cesse de nourrir les revendications des séparatistes de l’Est libyen à l’origine du blocus des principaux ports pétroliers. La production et l’exportation du pétrole s’en trouvent toujours affectées. Enfin, autre source d’instabilité, la démission surprise vendredi 23 mai, du président de la Compagnie nationale libyenne de pétrole (NCO), et son remplacement par un membre du conseil d’administration.
  • Au Nigeria, le groupe islamiste armé Boko Haram ne cesse de gagner du terrain, déstabilisant ainsi le pouvoir en place. Ce pays étant le plus gros producteur de brut en Afrique, le marché reste sur le qui-vive et surveille de très près sa situation politique.  


À Londres, le baril de Brent de la mer du Nord a terminé vendredi 23 mai à 110,76 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE), soit une légère baisse de 0,48 dollars par rapport au vendredi 16 mai.

Enfin, la monnaie unique a atteint son niveau le plus bas connu depuis le 13 février dernier face au dollar. Ainsi, l’euro terminait vendredi 23 mai à 1,3630 dollars, soit une baisse de 0,0066 centimes par rapport à la semaine passée. La monnaie unique a été pénalisée par l’annonce d’une baisse plus importante que prévue de l’indice IFO reflétant le climat des affaires en Allemagne, première puissance européenne. Témoin de la rechute du moral des entrepreneurs allemands, l’indicateur IFO plaide pour une intervention de la Banque centrale européenne (BCE). Son niveau très bas reflète également les inquiétudes engendrées par les tensions en Ukraine. Par ailleurs, les investisseurs s’inquiètent et anticipent, comme la semaine passée, une action de la BCE dans la politique monétaire au mois de juin. Un assouplissement monétaire dans le but de stimuler la croissance, provoquerait une dilution de la valeur de l’euro, le rendant ainsi moins attractif aux yeux des investisseurs. L’impact en serait d’autant plus important qu’il contrasterait avec la réduction d’injection de liquidités aux États-Unis, ainsi qu’avec une hausse potentielle des taux au Royaume-Uni pressentie pour l’année prochaine. Enfin, l’euro s’affaiblit face à un dollar renforcé par la publication d’indicateurs encourageants pour l’économie américaine tels que la hausse des ventes de logements anciens, et la progression de l’indice composite du Conference Board. 

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